Le tissu : l’incontournable d’une démarche zéro déchet

Le tissu : l’incontournable d’une démarche zéro déchet

Aujourd’hui, parlons déchet ! Vous vous intéressez au zéro déchet ? Vous avez envie de mettre en place cette démarche chez vous ? Vous souhaitez aller plus en profondeur dans cette démarche ?

Je ne suis pas une experte en zéro déchet mais j’ai envie d’aborder ce thème avec vous du point de vue organisation (ça c’est de mon ressort 😉

Et il existe toutefois un geste incontournable lorsqu’on souhaite organiser sa démarche pour réduire ses déchets : le tissu ! Il y a tant d’objets du quotidien dont il existe une variante en tissu que l’on peut acheter ou confectionner soi-même ! Rien de tel pour réduire ses déchets (et faire des économies !) que de laver au lieu de jeter !

Alors, on fait le tour des tissus à intégrer dans votre routine ?

Le tissu dans la maison de manière générale

1. Les mouchoirs lavables

Depuis toujours, j’ai l’habitude d’utiliser plusieurs fois le même mouchoir en papier avant de le jeter. Alors quand j’ai commencé à m’intéresser au zéro déchet, je me suis dit que le mouchoir en tissu allait de soi ! Pour éviter de payer un prix exagéré par effet de mode (on est d’accord, c’est abusé parfois les prix dans les magasins pour des objets qui étaient si logiques il y a 20/50 ans et qui sont revenus au goût du jour par effet de mode, non ?), j’ai demandé à ma grand-mère de m’en donner, ce qu’elle a fait avec plaisir ! Pour le moment, l’Homme refuse de les utiliser. Je continue donc d’acheter des mouchoirs en papier, même si la fréquence est réduite vu que je n’en utilise plus. Mais je ne désespère pas de le convaincre un jour !

2. Les chiffons microfibre

Le chiffon microfibre a fait sa révolution chez nous pour remplacer le sopalin et ca fait des années à présent que nous n’avons pas acheté de Sopalin. Je vous en parlais déjà dans l’article « Le secret pour faire des économies grâce au zéro déchet ». Nous avons déterminé une couleur de chiffon différente par utilisation et/ou pièce : le violet pour la cuisine, le bleu pour la salle de bain, le orange pour les toilettes, le vert pour la buanderie et le blanc pour la poussière et les vitres. Après chaque ménage, je les ajoute à la lessive et hop, ils sont prêts pour la prochaine utilisation !

chiffons micro fibre, tissu lavable, zéro déchet

3. Le papier toilette lavable

Oui vous avez bien lu !

C’est un couple d’amis qui fait ça depuis des années. Mon amie a découpé de grandes serviettes de toilette usagées en carré d’environ 15 x 15 cm et ils sont à disposition dans une boîte à côté des toilettes. Ils s’en servent pour l’urine. Ils mettent également à disposition du papier toilette en papier pour « la grosse commission » et pour les invités. Leur consommation de papier toilette en papier a ainsi fortement diminué !

Après tout, pourquoi ne pas appliquer aux adultes le principe du coton lavable pour les fesses de bébé (je vous en parle plus bas) ?

De notre côté, nous n’avons pas encore franchi le cap. L’Homme a déjà du mal avec les mouchoirs lavables alors le papier toilette, j’imagine sa tête ! Toutefois, je partage l’idée pour celles et ceux qui souhaiteraient la mettre en pratique 😊

Le tissu dans la cuisine

1. Les serviettes de table

Depuis que l’homme et moi vivions ensemble, on avait pris l’habitude d’utiliser des torchons pour nous essuyer la bouche à table. Un jour, je me suis dit que c’était dommage d’utiliser un si gros morceau de tissu simplement pour nos bouches ! Alors j’ai acheté du tissu exprès pour nous confectionner des serviettes de table, que j’ai pris plaisir à broder à la machine. Je nous en ai fait 2 chacun pour en avoir toujours une pendant que l’autre est au sale et j’en ai fait 6 pour les invités. Et comme j’avais pris beaucoup de tissu, j’en ai fait pour toute la famille et les leur ai offertes à Noël, accompagnée d’un rouleau en bois avec leur prénom !

 

2. Les bavoirs pour bébé

Je n’apprendrai rien aux mamans, un bébé qui mange – que ce soit vous qui lui donniez ou a fortiori lui qui mange seul –, se salit énormément ! Et salit aussi sa chaise et le sol autour de lui ! Le bavoir en tissu est donc une arme redoutable et vous devez en être armé(e)s d’un certain nombre afin de pouvoir les mettre au sale après chaque repas si nécessaire ! Faites également le deuil de la couleur d’origine car malgré le pré-lavable et/ou le lavage fréquent, il sera difficile de supprimer toutes les taches/auréoles ! Pour éviter de chercher à tout prix à retrouver une couleur unie, choisissez-les avec des motifs 😉 Et si vous ne souhaitez pas utiliser le bavoir pour essuyer par terre, vous pouvez découper de vieilles serviettes de bain pour avoir des « lavettes »/chiffon à portée de main.

Dans la salle de bain

1. Les cotons démaquillants lavables

Mes cotons lavables sont devenus un incontournable dans ma routine pour le visage depuis maintenant de nombreuses années. Je ne saurai même plus dire depuis quand d’ailleurs ! Je vous en parlais déjà dans mon article : « Le secret pour faire des économies grâce au zéro déchet ». Un geste très simple à intégrer, un tissu facile à laver et des tas de cotons jetables en moins à la poubelle, rien de plus naturel !

2. Les cotons et couches lavables pour bébé 

Avec les cotons lavables pour mon visage, il était logique pour moi d’en confectionner pour nettoyer les fesses de ma fille. Cela a d’ailleurs constitué une activité détente que j’ai adorée pendant le début de mon congé maternité. J’ai cousu une quarantaine de carrés (10 x 10 cm pour les miens) avec d’un côté un tissu éponge bambou oeko-tex et de l’autre une doublure en coton. C’est lavable, fait maison et assorti à la déco de sa chambre !

En ce qui concerne les couches lavables, c’est ma maman qui nous les a confectionnées. Bébé S. étant un tout petit gabarit, nous ne les avons pas encore essayées. En théorie, il nous est apparu évident de pouvoir réduire le contact de ses fesses avec une matière synthétique même si nous choisissons des couches jetables les plus « saines » possibles. En pratique, je ne juge aucun parent qui ne les utilisent pas, parce que c’est une logistique en soi ! Je pense qu’il faut simplement essayer pour voir si on peut intégrer cette nouvelle logistique, ou non, dans son quotidien 😉

3. Serviettes hygiéniques lavable/culottes menstruelles

Pourquoi n’y aurait-il que bébé qui porterait des couches lavables ? 😊 Entre le mouvement du zéro déchet qui explose et les scandales autour des protections hygiéniques, le choix en matière de culotte menstruelle et de serviette hygiénique féminine explose lui aussi ! De quoi pouvoir changer d’habitude progressivement. De mon côté, j’ai utilisé plus spontanément les serviettes, que l’on peut acheter facilement dans les magasins bio alors qu’il n’y a pas si longtemps, les culottes étaient uniquement en vente en ligne et c’est le genre de vêtement que j’aime essayer pour être sûre que je ne suis pas serrée. Mais maintenant que les hypermarchés se sont lancés dans ce genre de produit (je crois que c’était Monoprix qui était précurseur mais je trouve les miennes chez Leclerc), il n’y a plus d’excuse !

Conclusion sur le tissu

Et voilà, vous savez maintenant quoi remplacer par du tissu dans votre routine zéro déchet ! Vous me direz des nouvelles aussi sur les économies réalisées ! Je trouve que le zéro déchet et le fait de faire des économies vont si bien ensemble ! En plus, vous le savez si vous avez déjà lu mes articles sur le sujet, je trouve que faire des économies est une excellente motivation pour se lancer/persévérer dans une démarche zéro déchet.

Et vous, quel objet jetable allez-vous remplacer ? Y a-t-il d’autres types de tissu que vous avez intégrés dans votre démarché zéro déchet ? 

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

gagner du temps, priorités

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by Freepik

.

Hashtags-clé :

#zerodechet #zérodéchet #jetable #reutilisable #reutiliserplutotquejeter #consommerautrement #reduiresesdechets

 

Céline

Consultante en organisation & Blogueuse

Maman hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Consultante en organisation, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !

Consommer autrement, ça s’apprend

Consommer autrement, ça s’apprend

Vous êtes de plus en plus sensible (ou l’étiez déjà) à toutes ces émissions qui montrent les impacts négatifs de la (sur)consommation de masse ? Parfois même un sentiment de culpabilité vous envahit quand vous pensez à la dernière fois où vous avez craqué dans une boutique de vêtements ou à la dernière fois où vous avez changé votre smartphone ?

Je vous comprends, je suis aussi passée par là. Mais la bonne nouvelle, c’est qu’on peut y remédier !

Eh oui, il est tout-à-fait possible de consommer autrement ! Mais pour vous créer de nouveaux réflexes de consommation, mieux vaut ne pas partir tout feu tout flamme et essayer de tout faire en même temps !

Dans cet article, découvrez ma méthode pour que ces changements deviennent de nouvelles habitudes de vie qui tiennent dans la durée !

Le changement passe par une prise de conscience

1. Soyez fière/fier de vous

Prendre du recul sur soi, quel que soit le sujet, n’est pas évident.

Alors, d’abord, bravo !

Vous pouvez être fière/fier de vous de vous rendre compte que vous pourriez agir autrement ! Il y a beaucoup (trop) de personnes qui n’ont pas encore franchi cette étape. Et elle est primordiale pour amorcer un changement. Sans prise de conscience, sans recul sur l’impact de vos actions, vous ne pouvez pas vous dire qu’il est important de faire autrement, logique non ?

 .

2. Soyez indulgent(e) et patient(e) avec vous-même

Quand on apprend à jouer d’un instrument de musique ou à pratiquer un sport, on ne devient pas professionnel tout de suite ! Des années de pratique sont nécessaires pour améliorer son niveau et se sentir bien dans une activité, voire exceller si on s’en donne les moyens.

Eh bien consommer autrement, c’est pareil ! Vous ne pouvez pas en quelques jours remettre en question des années de pratique d’une certaine consommation. Pratique qui, en plus, est encouragée par le marketing qui, par tous les moyens dont il dispose (pub, placement d’objets dans les séries et films, bouche-à-oreille, etc.), crée en vous l’envie d’acheter, de posséder, de consommer, sans que vous en ayez vraiment conscience ! Apprendre à consommer autrement, c’est comme un oiseau qui fait son nid, ça se fait petit à petit.

Quel plan d’action mettre en place ?

1. Questionnez-vous sur vos objectifs

Maintenant que vous avez passé l’étape prise de recul, vous devez vous demander ce que « consommer autrement » signifie pour vous et pour votre famille. Cela nécessite de réfléchir sur vos habitudes actuelles :

  • Qu’est-ce que vous pouvez changer tout de suite ?
  • Qu’est-ce que vous aimeriez changer ?
  • Qu’êtes-vous prêt(e) à changer ?

Une fois que vous avez listé les habitudes que vous souhaitez changer, soyez honnête avec vous-même en intégrant une échelle temps. Pour que le changement opère et surtout tienne dans la durée, il est important de le mettre en place de manière progressive. Questionnez-vous sur les nouvelles pratiques que vous souhaitez respecter dans le futur, sans vouloir tout faire tout de suite. Sinon, vous risquez vite de vous décourager !

 .

2. Choisissez 2 à 3 actions maximum en même temps

Zéro déchet, acheter d’occasion, minimalisme, consommer bio, consommer local, faire soi-même…

Il existe tellement de manières de consommer autrement ! Laquelle ou lesquelles avez-vous envie de suivre ? Tout comme vous ne changerez pas toutes vos habitudes du jour au lendemain, ne vous lancez pas non plus dans tous les mouvements existants en une fois ! Rien que sur l’alimentation, essayer en même temps de consommer bio, local, de saison, en limitant les déchets et dans un budget fixe peut être une vraie galère !

Là encore, fixez-vous des objectifs. Demandez-vous par quoi vous souhaitez commencer. Attention, je ne suis pas en train de vous conseiller de vous limiter à un mouvement ! Si vous arrivez à faire une pierre deux coups en achetant bio et local, ou d’occasion sans déchet, etc., surtout n’hésitez pas ! Je suis simplement en train de vous dire de ne pas essayer de tout faire en même temps pour éviter les prises de tête.

 .

3.  Lisez, posez des questions, discutez !

Il y a énormément de moyens à votre portée pour vous renseigner sur la manière de consommer autrement. Que ce soit de manière dématérialisée (articles de presse, de blogs, réseaux sociaux, site d’associations, etc.) ou « in real life » comme on dit en posant des questions autour de vous : à vos ami(e)s qui ont déjà entreprise cette même démarche, dans les magasins bio, allez rencontrer des bénévoles d’association, discutez avec de petits producteurs, bref, ouvrez-vous !

Quelques articles pour réflexion

La blogosphère, notamment, regorge d’articles intéressants sur différentes thématiques. Il suffit de voir le nombre d’épingles sur Pinterest sur la mode éthique, le fait de consommer responsable, bio, local, de saison, le minimalisme, la seconde main, la vente d’occasion, l’écologie, le zéro déchet, le défi rien de neuf, les perturbateurs endocriniens, le DIY, les économies d’énergie et j’en cite si peu !

Vous pouvez notamment lire l’article de Marie-Lou du blog Grand déballage qui liste 10 livres pour donner des idées sur quoi faire pour consommer autrement.

Ici c’est un article d’Amandine du blog Les yeux en amande qui donne des conseils sur la manière de se meubler sans aller dans le commerce.

Là c’est un article sur la mode responsable sur le blog Rhapsody in green « Vers une consommation de la mode responsable »

Vous pouvez également lire le mien « Pourquoi et où acheter des vêtements éthiques ? » Ou encore « Oubliez la culpabilité, revendez les cadeaux que vous n’utilisez pas ! »

En conclusion

J’espère que cet article vous aura motivé(e), convaincu(e) à démarrer une démarche vers une autre consommation. Dites-vous bien qu’il n’y a pas de petit geste, penser à éteindre la lumière dès que vous sortez d’une pièce, c’est déjà une habitude qui compte !

Et surtout n’hésitez pas à en parler autour de vous, à votre famille, vos amis, vos collègues. Discuter c’est comme planter des graines. Nous n’imaginons pas l’impact que nous pouvons avoir sans le savoir sur notre entourage. Peut-être serez-vous vous-même l’élément déclencheur d’une prise de recul chez une personne qui ne s’était jusque-là jamais posé de questions sur sa consommation !

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

epingle pinterest consommer autrement

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by Freepik

Gif : giphy.com

.

Hashtags-clé :

#consommerautrement #consommermieux #consommermoins #consommer #surconsommer #surconsommation #consommationdemasse #zérodéchet #consommerlocal #consommerbio #consommerdesaison #diy #secondemain #acheterdoccasion #vendredoccasion #minimalisme #mouvementminimaliste #perturbateursendocriniens #réduisesdéchets #modeéthique

 

Céline

Home organiser & Blogueuse

Trentenaire hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Home organiser, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !

Le secret pour faire des économies grâce au zéro déchet

Le secret pour faire des économies grâce au zéro déchet

Si pour vous aussi zéro déchet rime avec effort ou contrainte,  cet article  est pour vous !

Je vais être honnête avec vous. J’ai un peu honte mais je m’intéresse de près au zéro déchet depuis un peu plus d’un an seulement… Pourtant, je me sens très concernée par l’écologie, je souhaite avoir des habitudes les plus responsables possible.

Mais j’ai eu une révélation, il y a quelques temps. J’ai ouvert les yeux.

En réalité, j’ai déjà de bonnes habitudes, ancrées depuis plusieurs années, et ce, sans même l’avoir cherché. Comment ça se fait ? Parce que j’ai voulu faire des économies ! Eh oui, zéro déchet et économies sont liés !

Dans cet article, vous allez découvrir comment  économiser grâce à une démarche zéro déchet sans effort !.

Dans la cuisine

1. Arrêtez le sopalin

Avez-vous déjà compté combien de rouleaux de sopalin vous utilisez par semaine ou par mois ? Le chien renverse sa gamelle ? hop du sopalin. Le petit a de la purée partout autour de la bouche ? hop du sopalin. La bouteille d’huile est grasse ? hop du sopalin. Il y a de la buée sur le pare-brise ? hop du solapin…

Avant j’en utilisais beaucoup. Je m’en servais comme serviette de table mais aussi et surtout pour faire le ménage. Au cumulé, la vitesse avec laquelle je l’utilisais le rendait vite cher ! Alors j’ai trouvé une solution. J’ai découpé des morceaux d’une vieille serviette de toilette. Je m’en sers pour faire le ménage ou essuyer ce que je renverse et ensuite je les joins au linge qui part à la machine à laver. Et pour les repas, nous nous servons chacun d’un torchon, comme serviette de table. Pourquoi acheter de « vraies » serviettes de table, lorsqu’on a beaucoup de torchons ?

Je vous assure que c’est facile. Il suffit simplement de commencer !

.

2. Achetez en grande quantité et congelez

Une de mes astuces budget favorite : quand vous faites les courses, achetez en grande quantité viande et poisson, même si vous vivez seul(e) ou à 2. Une fois chez vous, portionnez pour 1 ou 2 et mettez au congélateur. Acheter en grande quantité fait baisser considérablement le prix au kilo… et le nombre d’emballage ! Avez-vous déjà comparé le prix au kilo d’une barquette de 2 blancs de poulet (200 gr environ) et d’une barquette de 8 blancs de poulet (1kg) ? C’est pire quand ce sont des aiguillettes !

Et pour ne pas utiliser de sachets de congélation en plastique, vous pouvez en acheter en silicone ! Ils sont lavables et réutilisables, génial non ?

.

3. Cuisinez certains produits vous-même

Certains produits sont faciles à cuisiner soi-même. Ils demandent un peu de temps mais leur goût est autrement meilleur que celui des produits industriels ! Quoi par exemple ? La compote de pomme ! Tous les mois, l’Homme et moi épluchons environ 2 kg de pommes le samedi matin devant la télé, après le petit-déjeuner, que nous mettons à cuire à feu doux avec de la cannelle pendant environ 45 minutes. On conserve la compote dans des bocaux en verre qu’on a préalablement stérilisés (15 minutes dans une cocotte d’eau bouillante). Ça fait environ 2 pots de 750  ml. Alors oui, éplucher plusieurs kilos de pommes prend du temps mais quoi de plus délicieux que ce parfum de cannelle flottant dans la cuisine et de la compote maison en dessert ? Là encore, quelle belle économie d’argent et d’emballage !

 .

4. N’achetez pas prédécoupé

Une autre astuce budget/zéro déchet est de ne pas acheter prédécoupé. Je vous parlais des aiguillettes de poulet plus haut. Plus les aliments sont prédécoupés et plus ils sont chers !

C’est le cas des pépites de chocolat. Avez-vous déjà comparé le prix au kilo d’une tablette de chocolat et des pépites ? Mieux vaut couper à la main des carrés d’une tablette puis les affiner avec un bon couteau de cuisine. Parfois, je suis tentée d’acheter des pépites de chocolat. Par facilité. Et puis je vois le prix et je me dis que je préfère prendre quelques minutes de plus en faisant de la pâtisserie pour couper le chocolat moi-même.

Même réflexion avec le fromage râpé. Râper du fromage n’est, en soi, ni très difficile, ni très long. Alors pourquoi payer plus cher, simplement parce qu’il est râpé ?

Dans la salle de bain

1. Remplacez les cotons démaquillants jetables par des lavables

Même réflexion pour les cotons démaquillants que pour le sopalin. Quand on en utilise tous les jours, le paquet de cotons se vide très vite ! Un jour, j’ai acheté un carré démaquillant en coton dans un magasin bio. Au départ, je ne trouvais pas ça terrible. Le carré, plus épais qu’un coton jetable, m’empêchait de bien démaquiller mes yeux. Mais tout est une question d’habitude. J’ai fini par trouver le bon geste et je n’utilise plus que ça à présent. Pour rien au monde je reviendrai en arrière ! On en trouve dans tous les magasins bio, ils se lavent facilement en machine et sont très pratiques à emporter quand on part en week-end ou en vacances. On en glisse quelques-uns dans la trousse de toilette et hop on oublie la galère de se démaquiller avec des mouchoirs ou du papier toilette par qu’on a oublié de prendre des cotons !

 .

2. Alternez le dentifrice avec du bicarbonate

Si, comme moi, vous n’arrivez pas à passer au dentifrice solide, vous pouvez alterner avec du bicarbonate de sodium. Ainsi vous diminuez votre consommation de dentifrice et en achetez moins souvent. C’est un moyen efficace, économique et non polluant de vous laver les dents et de les rendre plus blanches en éliminant les taches. Le bicarbonate de sodium est, en plus, bon pour la santé. Il prévient l’apparition des caries en éliminant les bactéries qui en sont responsables. Et il a une action « tampon » qui neutralise l’excès d’acidité générée par la dégradation des sucres par les bactéries dans la bouche. Ainsi, il contribue à préserver le calcium de l’émail. Il ne faut simplement pas en abuser pour qu’il ne devienne pas abrasif.

Mon prochain geste pour les dents, c’est de changer ma brosse à dent traditionnelle par une brosse à dent en bambou ! Saviez-vous que les brosses à dent représentent 1 200 tonnes de déchet par an en France ? Je ne veux plus participer à ça ! Et vous ?

.

3. Récupérez l’eau qui coule

Vous aussi vous faites couler l’eau froide le temps qu’elle devienne chaude, avant de vous doucher ? Comme beaucoup de monde, je n’aime pas être mouillée par l’eau froide, alors je laisse couler pour que l’eau chaude arrive. Toutefois, afin de ne pas gaspiller cette eau, je place une bassine dans la baignoire et je m’en sers ensuite pour arroser les plantes ! Simple mais efficace ! Vous pouvez aussi utiliser cette eau pour remplir la chasse des toilettes !

En conclusion

Contrairement aux idées que je me faisais, entrer dans une démarche zéro déchet est facile. Il faut simplement y aller à son rythme pour que les gestes deviennent des habitudes plutôt que des contraintes. Quand on voit qu’en plus de réduire ses déchets, on fait des économies, c’est vraiment gagnant-gagnant, non ?

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

économies grâce au zéro déchet

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by Freepik

Photo des torchons : designed by lifeforstock pour Freepik

.

Hashtags-clé :

#economie #economies #économies #fairedeséconomies #fairedeséconomies #commentfairedeseconomies #economiser #économiser #zérodéchet #zerodechet #astuceszerodechet #reduiresesdechets #reduiresesemballages #emballage #diminuerlesemballages

Céline

Home organiser & Blogueuse

Trentenaire hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Home organiser, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !

Gagnez du temps, de l’argent et de la place grâce au minimalisme

Gagnez du temps, de l’argent et de la place grâce au minimalisme

Vous voulez connaître une méthode pour gagner du temps ?

Faire des économies en parallèle vous intéresse aussi ?

Et retrouver de l’espace chez vous serait la cerise sur le gâteau ?

Rien de plus simple ! Faites le tri dans vos affaires et vos habitudes ! Inspirez-vous de la vague minimaliste qui déferle sur les réseaux et dans les média.

Ne vous inquiétez pas, mon but dans cet article n’est pas de vous conseiller de vider quasi entièrement votre logement, loin de là ! Ce que j’ai envie de vous montrer c’est  que cette mode du minimalisme a de nombreux avantages. Au-delà de nous inviter à prendre du recul sur notre mode de consommation, il y a 3 grands avantages très concrets : gagner du temps, de l’argent et de l’espace !

Pas encore convaincu(e) ? Alors lisez la suite !

Le minimalise vous fera gagner de la place et vous sentir bien

Désencombrez…

Il n’y a pas de petit espace de vie, seulement des logements encombrés. (citation dominique loreau)

Avez-vous déjà compté le nombre d’objets (vêtements, accessoires, meubles, ustensiles, livres, appareils, etc) que vous avez ? Il y a de quoi avoir un gros mal de tête !

Prenez le temps de regarder – mais de regarder vraiment – ce qui vous entoure dans votre salon par exemple ou ce qu’il y a dans votre penderie. Tout est-il vraiment nécessaire ? Utilisez-vous tout ce que vous possédez ?

Prendre le temps de trier vos affaires va vous permettre de libérer énormément de place ! On n’a pas conscience de la place que prennent les affaires qu’on n’utilise pas tant qu’on ne les voit pas dans des cartons ou des sacs poubelle dans notre entrée. Surtout que les magasins de meuble bon marché regorgent d’astuces pour nous permettre de ranger efficacement !

 .

… et un sentiment de bien-être vous envahira

Une fois que vous aurez sorti de chez vous toutes les affaires que vous ne gardez pas, vous ressentirez un puissant sentiment de légèreté et de bien-être, je vous assure !

D’abord car vous serez arrivé à vous détacher du matériel – c’est très libérateur – et ensuite car il sera plus facile de garder votre logement rangé. Or, il est prouvé que vivre dans une maison rangée influe sur votre état d’esprit de manière positive. Eh oui, l’accumulation d’objet ou de bazar est oppressante ! Je vous invite à lire l’article…

Le minimalisme vous fera gagner de l’argent et faire des économies

Après votre tri, revendez vos affaires !

Si vous avez l’habitude de lire mes articles, vous savez que je suis une inconditionnelle de la revente d’occasion. Au départ, c’était la solution à ma vie d’étudiante aux petits budget et appartement et à présent c’est une véritable philosophie de vie.

Nos affaires représentent un budget souvent insoupçonné ! En moyenne, mes ventes me permettent de récupérer 400 € chaque année. Et quel gain de place ! Quelle tranquillité d’esprit ! Je vous pose la question : pourquoi garder des vêtements, des objets, des cadeaux que vous n’utilisez pas ? Autant récupérer de l’argent, non ?

 .

Faites le point sur vos dépenses

Si vous n’êtes pas adepte d’un suivi mensuel de votre budget via un tableau Excel, un cahier ou une application, prenez du recul et regardez attentivement vos comptes pour filtrer les dépenses nécessaires (loyer, charges, dépenses alimentaires, transports) des dépenses plaisir.

Quel montant représentent les dépenses plaisir ? Était-ce vraiment nécessaire de dépenser cette somme ? N’auriez-vous pas préféré épargner ce montant ? Ou l’utiliser pour financer un projet qui vous tient à cœur ? (voyage, études des enfants, achat immobilier, formation, autres). Pourquoi ne pas voir plus grand qu’un achat plaisir impulsif, éphémère ? Et si vous stoppiez les dépenses inutiles ?

S’intéresser au minimalisme, c’est vous rendre compte de la valeur des choses, la valeur tant pécuniaire que symbolique. Cela vous questionne sur votre rapport aux objets, aux biens matériels et à vos sources de plaisir et d’épanouissement.

 .

Avant d’acheter, demandez-vous si vous en avez vraiment besoin

Les sites d’e-commerces et les centres commerciaux sont toujours tentants. Ils ont une arme redoutable qui use et abuse de toutes les stratégies possibles pour vous attirer à l’intérieur : le marketing. Ils sont bien conçus/aménagés, ils sentent bon ou dévoilent des vitrines alléchantes.

Mais avant de craquer, demandez-vous si vous avez vraiment besoin d’entrer. Et si vous êtes entré(e) et avez saisi un objet (ou l’avez ajouté à votre panier), posez-vous la question : « en ai-je vraiment besoin ? ». Redites cette phrase dans votre tête chaque fois que l’envie vous prend de sortir votre carte bleue. A force, elle deviendra votre mantra et vous verrez qu’elle vous permettra de réaliser de grandes économies !

Le minimalisme vous fera gagner du temps et réfléchir sur vous-même

Faites votre introspection

Avec les conseils précédents, vous avez pu voir que s’intéresser au minimalisme est une manière de plonger en vous-même. De réfléchir sur vos habitudes de consommation. Réfléchir sur les véritables priorités. Sur ce qui vous épanouit.

Lorsqu’on prend du recul sur sa consommation et sur ses achats, on se rend compte que la plupart du temps, les achats compulsifs – faits sur un coup de tête – reflètent une frustration ou viennent combler un manque. Quand vous essayez de comprendre pourquoi vous avez fait un achat compulsif, souvenez-vous du jour où ça s’est produit et réfléchissez sur l’élément déclencheur. Est-ce que cela n’aurait pas un lien avec : une dispute de couple ? Un entretien d’embauche qui s’est mal passé ? La séparation avec votre chéri(e) ? Un conflit au travail ? Une remarque ironique d’un voisin qui soulignait qu’il vous manquait ce super appareil high-tech ?

 .

Gagnez du temps en évitant les centres commerciaux et les sites marchand

Avez-vous déjà compté le nombre d’heures que vous passez dans les centres commerciaux ? Ou sur les sites d’e-commerce ?

Une fois que vous aurez pris conscience qu’acheter ne vous rendra pas plus heureux/se, ne changera pas ce que vous êtes intrinsèquement, terminées les heures perdues à faire du shopping ou à surfer sur les sites marchands !

Imaginez ce que vous allez pouvoir faire de ce temps récupéré !

(Et en parallèle, si vous ne dépensez plus inutilement donc vous économiserez de l’argent 😉

 .

Profitez d’un rangement et d’un ménage facilité

Désencombrer vous a permis de gagner de la place mais pas que ! Nos affaires demandent du temps, de l’attention et de l’énergie. Il faut les acheter, les ranger, les nettoyer et en prendre soin, le cas échéant les réparer…

Et c’est tellement plus facile de faire la poussière sur des meubles non encombrés par une série de bibelots, de passer l’aspirateur sans devoir contourner des piles de livre, des pieds de meuble, des affaires qui traînent.

Attention, le but n’est pas de vous empêcher d’avoir des objets ! Mais gardez uniquement ceux qui vous mettent vraiment en joie. Ceux que vous avez plaisir à regarder.

En conclusion

Voilà comment, en vous intéressant au minimalisme, vous pouvez gagner de l’argent, du temps et de l’espace ! Il suffit ensuite d’adapter ces conseils à votre manière, à votre mode de vie.

Finalement, s’intéresser au minimalisme va au-delà d’un effet de mode, c’est penser différemment, consommer différemment, bref vivre différemment. Et ça fait du bien.

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

minimalisme, temps, argent, place

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by rawpixel.com  pourFreepik

.

Hashtags-clé :

#minimalisme #minimaliste #modeduminimalisme #modeminimaliste #mode #effetdemode #modedevie #modedeviesimple #gaindetemps #gaindargent #gaindeplace #gagnerdelaplace #gagnerdelargent #economiser #economies #gagnerdutemps #gestiondutemps #astuces

Céline

Home organiser & Blogueuse

Trentenaire hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Home organiser, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !

Vivre bien avec moins est un mode de vie, pas un effet de mode

Vivre bien avec moins est un mode de vie, pas un effet de mode

  Il y a deux manières de devenir riche. La première est d’acquérir toujours plus de choses, la seconde est d’en désirer moins.  

.

.

– Jackie French Koller.

.

Une fois n’est pas coutume, j’ai envie de partager avec vous un article coup de gueule. Un coup de gueule contre la nouvelle mode du minimalisme. Je m’explique : non pas que je sois contre le minimalisme, bien au contraire. Toutefois, je suis lasse de voir qu’il faut un effet de mode pour que les gens s’y intéressent alors que certains aspects du minimalisme sont du bon sens.

Être minimaliste, ce n’est pas seulement une mode à suivre pour être tendance. C’est vivre simplement et choisir de ne pas se laisser influencer par une société qui nous encourage à acheter toujours plus que nécessaire.

Aller, je vous embarque dans mon mode de vie simple !

Minimalisme : effet de mode versus manière de vivre

.

1. Je ne suis pas les tendances

Sur le plan look, j’aime être bien habillée selon mes critères. Je ne m’intéresse pas à la mode et je n’ai jamais compris tous ces magazines qui montrent des pages et des pages de pub et des mannequins trop maigres avec des tenues que je ne porterai jamais. Ma mère est plutôt « décontract’-Décath » depuis qu’elle a eu ma sœur (j’avais 12 ans) et elle ne m’a pas « appris » à me vêtir, ni à me farder. J’ai dû créer mon propre style – assez classique en l’occurrence car je trouve plus difficile de prendre des risques quand on n’a pas de modèle. Souvent d’ailleurs, je découvre un type de vêtement ou de chaussures une fois qu’il n’est plus tendance mais là encore, je me moque d’être en décalage. Ce qui compte, c’est que je porte ce qui me plait et dans lequel je me sens bien. C’est le conseil de mon amie Nathalie, conseillère en image (voici son site), auquel je pense souvent : porter uniquement ce qui vous représente, ce qui reflète votre personnalité.

 .

.

2. Je ne suis pas une grande consommatrice

Lorsque je sors dans un bar, je ne bois souvent qu’un verre. Quand je vais au resto avec des amis, je ne prends qu’à manger. Lorsqu’on part en vacances, on fait des courses pour éviter d’aller au restaurant. Je m’apporte toujours à manger le midi au travail pour ne pas sortir acheter. Mon budget soldes dépasse rarement 300 € par an (soit environ 150 €/saison). Je dois aller chez Starbuck (ou autre chaîne du genre) environ 1 ou 2 fois/an seulement. J’ai un Smartphone avec forfait internet depuis 2 mois seulement.

Toutefois, n’allez pas croire que je ne suis jamais tentée ! Quand je rentre chez Maison du Monde, j’ai envie de tout acheter ou presque ! Mais comme je sais que je n’ai pas besoin des objets qui me plaisent, je prends plaisir à les voir et je ressors de la boutique les mains vides.

 .

.

3. Je n’ai jamais…

Voici la liste des choses dans que je n’ai jamais consommées ou que je fais moi-même :

  • Je n’ai jamais souscrit de prêt à la consommation (d’un naturel prudent, je préfère économiser que dépenser à tout va)
  • Je ne suis jamais allée chez l’esthéticienne (l’épilateur électrique est THE accessoire essentiel !)
  • Je n’ai jamais fait de manucure professionnelle (je garde mes ongles courts sans vernis, c’est bien plus pratique !)
  • Je n’ai jamais fait de couleur ni de mèches (pourquoi choisir de s’abîmer volontairement les cheveux ?)
  • Je n’ai jamais fait faire d’ourlet ni de reprise (quand j’étais jeune c’était ma mère qui les faisait et quand j’ai emménagé seule, elle m’a appris à les faire)
  • Je n’ai jamais nettoyé de voiture avec un Lavomatic (même à 31 ans, je reste une enfant qui aime jouer avec l’eau quand il fait chaud ! Et le reste de l’année, je n’ai aucun problème avec le fait que la voiture soit poussiéreuse !)
  • Je n’ai jamais acheté de cartons pour colis à La Poste (je garde les cartons des colis que je reçois)

Et vous ?

.

.

4. Je ne comprends pas les comportements extrêmes

Vous connaissez Vicky du blog Vivre avec moins ? Quand je regarde ses vidéos youtube, je suis choquée (notamment cette vidéo) !

Cette québécoise avait plus de 16 000 $ de dettes à 21 ans, simplement en surconsommant ! Vous imaginez un montant pareil au début de la vingtaine ?! Si c’est un extrême, quand je vois les comportements consommateurs autour de moi, ou le succès de sites e-commerce comme Amazon, je me dis qu’elle reflète davantage la réalité que ma vie…

En novembre dernier, j’ai pris la décision de m’acheter un Smartphone performant pour gérer de manière plus rapide et efficace mes réseaux sociaux. J’ai mis un mois à valider mon panier sur le site internet  parce que je n’avais jamais mis 500€ dans un téléphone. Chaque fois que je me connectais sur le site, je regardais mon panier et me disais « tu pourrais continuer à faire sans ».

Un mode de vie simple lié à une éducation et à une profonde réflexion

Si je suis très contente d’avoir un mode de vie simple aujourd’hui (avantage notable pour mon compte bancaire et pour la planète !), il est aussi le résultat d’une éducation qui n’a pas toujours été facile à vivre puis d’une longue réflexion. Toutefois, à présent j’en suis très contente et ce mode de vie me convient parfaitement.

.

1. Ce que mon père m’a transmis

Deux faits ont marqué mon enfance/adolescence et mon rapport à l’argent et aux objets. Le 1er correspond aux difficultés financières que mon père a connues quand j’étais petite. Mes parents ont divorcé alors qu’ils venaient de faire construire leur maison, j’avais 8 ans. Il a souhaité garder la maison seul et pendant des années, il a jonglé entre son salaire et les traites. À l’époque, je n’avais pas la maturité pour saisir ses difficultés mais je pense qu’inconsciemment je comprenais. Et j’ai appris à ne pas réclamer. Mais cet enseignement indirect était récompensé et je me souviens encore particulièrement de 2 cadeaux de Noël et de la joie que j’ai ressentie en déballant les paquets, reçus respectivement à mes 13 et 14 ans : une chaîne hifi et une PlayStation 2 (console à la mode à ce moment-là !)

.

.

2. ce que ma mère m’a transmis

Le 2e est la relation à l’argent que ma mère m’a transmise. À partir du moment où j’ai eu de l’argent de poche, si je le dépensais, j’avais droit à des remarques culpabilisantes. Ainsi, dépenser est devenu très tôt pour moi une source de culpabilité. Et je vous garantis que lorsqu’on culpabilise à chaque dépense, on se restreint beaucoup ! Finalement, on s’habitue à acheter peu et on se détache du plaisir d’acheter. J’ai encore du mal aujourd’hui à ne pas ressentir cette culpabilité. Pendant longtemps, même alors que j’étais indépendante financièrement, je lui cachais par exemple lorsque je partais en week-end ou en vacances, pour éviter les remarques.

La pression sociale est parfois difficile à vivre

1. La peur de l’insécurité financière

La peur du lendemain liée à l’insécurité financière s’est trouvé une place de premier choix dans mon cerveau et il est très difficile de la déloger. Elle est liée aux périodes de chômage et de salaires pas mirobolants que j’ai vécues et qui m’ont profondément marquée. Pourtant, je savais à ces moments-là, que ma famille était derrière moi en cas de gros pépin.Cette peur est également liée à la presssion sociale, notamment de mon entourage familiale. La croyance c’est : pour vivre heureux, il faut être salarié en CDI. Les autres formes de travail ne sont pas vraiment reconnues. Difficile d’entreprendre lorsqu’on nous a si longtemps répéter ce genre de croyance… Depuis que je me suis reconvertie et que je travaille dans l’assurance, j’ai une situation confortable. J’ai répondu à la pression sociale de manière favorable et en même temps, j’essoufle ma peur. Toutefois, cet emploi ne correspond pas au mode de travail que j’ai envie d’avoir. Et alors que j’ai la chance d’avoir un projet de création d’entreprise, les premières années d’instabilité financière m’effraient par avance. Et pourtant, je ne suis pas une grande dépensière !

.

.

2. Les discours culpabilisants sur la planète

À ces expériences et à une peur du lendemain déjà flagrante, s’ajoute le fait que je suis très (trop) sensible aux discours ambiants de culpabilisation par rapport à la planète. Ces émotions négatives peuvent se transformer en profond mal-être lors d’un achat ou de la réception d’un cadeau. Et je ne vous dis pas à quel point c’est décuplé quand je pense à la surconsommation générale abusive et à ces effets sur la planète… Alors que pourtant, avec mon mode de vie, je prête attention à ma consommation, je suis raisonnable, j’achète de seconde main, je revends/donne les affaires que je n’utilise plus…

Rien n’y fait, je culpabilise beaucoup si je dois changer un objet (en l’occurrence en ce moment, mon ordinateur qui a 10 ans et qui va finir par ne plus se rallumer du tout) et que l’ancien va se transformer en déchet car il n’est pas récupérable. J’ai également développé l’obsession de ne rien avoir en double (bon sauf les vêtements et les chaussures !). Si on m’offre un objet que j’ai déjà et dont un seul suffit, je préfère donner ou revendre. Et je me sens vraiment mal à l’idée qu’on a fait sortir d’un magasin un objet dont nous n’avons vraiment pas besoin. Ainsi, malgré un mode de vie simple et un grand désencombrement à notre emménagement ensemble, je désencombre régulièrement soit parce qu’il y avait des objets sur lesquels je n’avais pas encore pris de décision, soit parce que je suis arrivée à convaincre l’Homme de se débarrasser d’une chose à lui qui ne nous est pas utile !

J’ai toujours été soigneuse avec mes affaires mais à présent c’est pire car j’en viens à ne plus en utiliser certaines pour ne pas les abîmer et éviter de les changer ensuite… Par exemple : j’ai gardé ma carte de transport de Marseille alors que je n’y vis plus depuis 11 ans mais ainsi quand je descends voir ma famille et que je dois prendre le métro, j’ai juste à la recharger. Si je l’oublie et que je dois acheter un ticket, je culpabilise car je trouve que c’est du gâchis. Je culpabilise même pour les actions des autres quand je vois que certaines personnes refusent consciemment de trier leurs déchets !

La difficulté d’un mode de vie simple quand on vit à 2

1. Le rapport aux objets différent d’une personne à l’autre

L’Homme est beaucoup plus « gadget » que moi. Le dernier en date, dont je ne comprends pas l’achat, est sa montre connectée. Conséquence quand il reçoit un texto, on entend son téléphone et sa montre sonner, c’est doublement agaçant quand on est chez soi et qu’on veut déconnecter !

On a encore du chemin à parcourir en discussions et compromis pour nous rejoindre sur ce sujet-là.

 .

.

2. Le tri des affaires

La difficulté de désencombrer quand on vit à 2, c’est de trouver que certains objets de l’autre sont inutiles et d’avoir envie de les faire sortir de chez soi. Si l’autre n’a pas d’avis, tant mieux mais s’il tient à ses affaires de manière subjective, ça complique le désencombrement… Ainsi notre début du moment est : « tu veux te débarrasser de toutes mes affaires » dixit l’Homme.

Dur dur de lui faire comprendre diplomatiquement que ça ne sert à rien de garder des objets qu’il n’utilise jamais ou que ça ne sert à rien d’avoir des objets en double, voire en triple. Après, peut-être ne suis-je pas assez objective avec mes affaires ? J’ai pourtant l’impression d’en avoir éliminé beaucoup plus !

En conclusion

.

J’espère que ce coup de gueule/témoignage vous aura aidé dans votre vision de la vie et de la consommation. Peut-être vous fera-t-il réfléchir sur la manière dont votre enfance a façonné votre relation à l’argent. Cela demande du courage d’accepter ce que l’on est et du temps pour changer certains aspects de nous-même que nous n’apprécions pas mais c’est un beau chemin à emprunter 🙂

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

Vivre bien avec moins, minimalisme

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by Freepik

Gifs : giphy.com

.

Hashtags-clé :

#minimalisme #modedevieminimaliste #vieminimaliste #minimaliste #etreminimaliste #effetdemode #mode #modedevie #vivreavecmoins #vivremieuxavecmoins #consommation #surconsommation #consommermoins #consommermieux #comportementcitoyen #comportementecoresponsable #achatecoresponsable #achatethique #insecuritefinanciere #peurdelinsecuritefinanciere #peurdulendemain #culpabilite

Céline

Home organiser & Blogueuse

Trentenaire hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Home organiser, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !

Pourquoi et où acheter des vêtements éthiques ?

Pourquoi et où acheter des vêtements éthiques ?

Les marques de vêtements et accessoires font tout pour nous faire entrer dans leurs boutiques, vous ne trouvez pas ? Période de soldes d’hiver/d’été, soldes flottantes, promotions à tout va, difficile de ne pas craquer tout au long de l’année !

Pourtant, on ressent un mécontentement grandissant à propos du marketing promotionnel, des publicités influençant nos habitudes d’achat, bref un ras-le-bol global face à la (sur)consommation environnante.

De mon côté, je  réfléchis beaucoup à mon rapport aux objets et à la possession, au cumul d’affaires et à ce qui m’est essentiel pour vivre et me sentir bien. Et les marques de prêt-à-porter « classiques » ne coïncident pas avec cette nouvelle envie de consommer.

Voilà pourquoi je vous propose de comprendre pourquoi, et , acheter des vêtements étiques et écoresponsables !  Je ne prétends pas à l’exhaustivité des solutions avec cet article mais il vous permettra, j’espère, de piocher, comme moi, quelques idées à mettre en pratique, ainsi que de partager les vôtres 😉

Pourquoi acheter des vêtements éthiques et éco-reponsables ?

1. Un reportage qui a nourri ma prise de conscience

Vous avez déjà entendu parler du Citarum ? C’est un fleuve indonésien, considéré comme le fleuve le plus pollué au monde à cause des rejets toxiques des entreprises textiles qui sont établies sur ses rivages. Il y en a 500 alors que 14 millions d’Indonésiens puisent leur eau dans ce fleuve pour l’agriculture, la pisciculture et leur consommation quotidienne.

Mercredi 5 juin dernier, journée mondiale de l’environnement, France Culture, en partenariat avec France 5, a présenté sur la chaîne « Vert de rage », une série documentaire de Martin Boudot qui enquêtait sur des scandales environnementaux dans le monde, dont la pollution de ce fleuve.

Dans le reportage, il enquêtait notamment sur les usines d’Uniclos et H&M, des marques chez qui l’Homme et moi avons déjà acheté à plusieurs reprises… (je vous invite à lire également l’article : « Pourquoi H&M se moque bien de nous »). Je n’avais pas conscience du nombre de polluants industriels (dont le Chrome, le plomb, les pesticides et tant d’autres) ni de la quantité d’eau faramineuse nécessaires dans la confection des vêtements.

Ce reportage a été une véritable prise de conscience tant sur l’envers de la fast fashion (je ne connaissais d’ailleurs pas l’expression) que sur la nocivité des vêtements que j’ai sur le dos quotidiennement…

2. Les matières à privilégier

Fibres d’origine végétale

– Le coton bio : cultivé sans pesticides, OGM ou engrais chimique et moins consommateur d’eau que le coton traditionnel d’environ 60 %. Il est indiqué par le label Global Organic Textile Standard (GOTS).

 – Le lin : matière cultivée sans pesticides, engrais chimiques ou graines génétiquement modifiées. C’est une des fibres les plus écologiques car sa culture nécessite peu d’engrais et a un taux de rendement supérieur au coton. En plus, la France en est le 1er producteur mondial !

– Le Cupro : matière issue de la revalorisation des déchets du coton (fibres du coton trop courtes pour être filées). Les fibres sont transformées dans une usine certifiée ISO 14001 respectant le standard Oeko-Tex. La majeure partie des solvants utilisés lors du processus de transformation est recyclée.

– Le tencel® Lyocell : fibre naturelle des plus durables, fabriquée à partir d’arbres, principalement d’eucalyptus (cellulose).

–Le chanvre : fibre souple qui nécessite peu d’eau pour pousser.

– Le modal : fibre issue du bois de hêtre dans des exploitations forestières gérées de manière durable.

– Le piñatex : cuir végétal issu des fibres de feuille d’ananas.

Fibres d’origine animale

– La soie labellisée : elle provient du commerce équitable ou d’une marque labellisée avec un label environnemental. La soie non labellisée aura sûrement été confectionnée en Chine ou en Inde dans un process de production qui utilise des produits chimiques et avec des ouvriers travaillant dans des conditions de travail non respectueuses.

– La laine non traitée : pas de pesticide. Dans la laine, on trouve :

  • le cachemire : matière première noble, renouvelable et biodégradable, dotée d’une douceur inégalable.
  • l’alpaga : laine haut de gamme 100 % naturelle dotée d’une fibre fine, légère et soyeuse, non irritante, elle ne contient pas de lanoline, substance allergisante présente dans la laine classique. C’est une fibre à fort pouvoir isolant. L’alpaga provient d’un camélidé (proche du lama), originaire d’Amérique du sud.
  • le mohair : matière première noble, renouvelable et biodégradable. Elle est issue du duvet des chèvres angora et offre un écrin de douceur extrême.

– Le cuir naturel :  issu de l’industrie de la nourriture et tanné dans un processus naturel – sans l’utilisation de produits chimiques et nocifs, ce qui permet de le rendre biodégradable, et surtout non polluant au moment du tannage.

2. Les matières à éviter

  • Le polyester : émet du phytoeustrogène, qui est similaire à un perturbateur endocrinien et favorise les cancers.
  • Le polyamide : émet du formaldéhyde ainsi que des gaz à effets de serre.
  • la viscose : sa fabrication à partir de la pulpe de bois de cellulose se fait avec un processus chimique, notamment le dudisulfure de carbone, dont l’émission a des effets néfastes sur la santé (maux de tête, vomissements, douleurs dans les muscles…).
  • L’acrylique : dissolution dans un solvant, bain de coagulation, propylène, ammoniaque, etc.
  • L’acétate : traitement chimique de la cellulose avec de l’acide acétique notamment.
  • L’élasthanne : sa fabrication se fait avec de nombreux produits chimiques, dont les PFCs, cancérigènes. De plus, ces produits mettent en moyenne 200 à 400 ans à se dégrader. Enfin, une fois dans les décharges, ils rejettent du CO2 et autres gaz dans l’atmosphère.

 

Pour plus de détails :

Je vous conseille de faire un tour sur le blog d’Happy New Green et de lire, notamment, son article : « Quelles matières textiles choisir ? » dans lequel j’ai trouvé une grande partie de ces informations.

C’est une référence sur les thématiques slowfashion, mode éthique et responsable, etc.

La seconde main

1. La seconde main sur internet avec les sites de dépôt-vente

.Si vinted est devenu le site incontournable quand on veut acheter des vêtements d’occasion en ligne, il n’est pas le seul et chaque site a ses spécificités. Parmi les de dépôt-vente en ligne les connus, en voici quelques uns :

Vinted : application d’origine lituanienne, on y trouve essentiellement du prêt-à-porter à petits prix mais aussi quelques marques comme Sandro, Guess, Ralph Lauren, Tommy Hifilger, Calvin Klein, Michael Kors, en fonction de ce que les « vinties » déposent. On peut acheter des articles en France, en Belgique, en Espagne. Attention, c’est l’acheteur qui s’acquitte de la commission, des frais d’assurance et des frais de port.

Leboncoin : même s’il s’agit d’un site généraliste, Leboncoin est une référence pour l’occasion et il a une très bonne visibilité pour les vêtements, surtout en dehors des 18-25 ans (cœur de cible de vinted). C’est donc une bonne alternative. De plus, le fait de pouvoir géolocaliser les vendeurs permet, si vous n’êtes pas loin, d’aller chercher votre article vous-même plutôt que de devoir payer des frais de port pour un envoi.

Videdressing : fondé en 2009 par une jeune américaine vivant à Paris, le site s’impose très vite comme la première plateforme communautaire mode et luxe d’achat et de vente entre particuliers. Le site a été récemment racheté par Leboncoin. Videdressing propose des vêtements de belles marques milieu de gamme mais aussi quelques marques de luxe.

Vestiaire collective : start-up parisienne créée en octobre 2009, le site est dédié aux produits d’occasion de luxe. Par rapport aux autres sites de dépôt-vente, le fonctionnement diffère un peu. Chez Vestiaire collective, les produits vendus sont vérifiés physiquement par l’équipe du site avant validation définitive de la vente. Le vendeur envoie donc le produit à la plateforme qui en atteste l’authenticité. C’est la plateforme qui se charge ensuite d’envoyer le produit à l’acheteur. Les frais sont assez élevés mais vous pouvez acheter des articles venant de plus de 50 pays, en Europe, aux États-Unis, en Asie et en Australie.

United Wardrobe : site d’origine néerlandaise. Son point fort et original, c’est la possibilité d’achat/vente aux enchères. Vous pouvez en quelque sorte négocier le prix de certains articles avec les vendeurs. Vous pouvez acheter des vêtements en France, en Allemagne, en Belgique et aux Pays-Bas. Par rapport à d’autres sites, United Wardrobe fait payer les frais de service aux vendeurs et non aux acheteurs.

Once Again : site français d’origine familiale, il se présente comme une friperie en ligne qui fait du bien à la planète en permettant d’acheter/de vendre d’occasion. On y trouve essentiellement du prêt-à-porter et quelques marques plus chères. Le site vérifie la qualité des produits : les vêtements sont certifiés comme neuf et sans contrefaçon.  Il s’engage à revendre toutes les marques à – 80 %. Le fonctionnement du site trouve son originalité du côté des vendeurs/ses. En effet, c’est l’équipe du site qui trie les vêtements, les prend des photos, les met en ligne, rédige les annonces, répond aux questions des acheteurs/ses puis envoie les colis. Le/la vendeur/se n’a qu’à commander une étiquette Mondial Relay gratuitement et à envoyer ses vêtements. Pas besoin d’attendre la vente du vêtement pour être payé et les vêtements reçus non-repris sont donnés à Emmaüs. Concernant les acheteur/se/s, les frais de port sont offerts pour une livraison en relais colis dès 50 € d’achat.

Emmaüs en ligne : c’est la référence pour la seconde main en boutique mais il est aussi possible d’acheter en ligne ! Vous pouvez choisir votre mode de livraison (point relais ou chez vous) ou bien venir récupérer votre produit en magasin (gros avantage pour éviter de payer des frais de port). Acheter chez Emmaüs, c’est soutenir une économie solidaire.

MyKidsFactory : site belge dédié à l’achat et à la vente de vêtements de seconde main haut de gamme et de qualité pour les enfants de 0 à 12 ans. Le plus : à partir de 10 achats, vous obtenez une carte de fidélité qui vous permet de profiter d’une réduction de 5 % sur votre prochain achat.

2. La seconde main avec le troc en ligne

Troc vestiaire : système de troc en ligne dans un esprit écologique. Fondé en 2012, la plateforme propose d’échanger mais aussi de vendre ou de louer des articles pour femme et enfant : des vêtements aux chaussures en passant par la maroquinerie, les cosmétiques (ainsi que les livres ou les objets de décoration). Il suffit de s’inscrire sur le site, de sélectionner le produit qui vous intéresse pour les acheteur/ses/ (ou de proposer les produits dont les vendeur/ses/ souhaitent se débarasser), de contacter la personne qui possède l’article de votre choix via le système de messagerie. Lorsque vous vous mettez d’accord, vous pouvez opter pour une remise en main propre, ou pour un envoi du colis.  On y trouve beaucoup de prêt-à-porter, mais aussi quelques articles provenant de marques de luxe telles qu’Hermès, Burberry, Chloé…

3. La seconde main dans les magasins

Emmaüs : présent dans 119 villes en France, Emmaüs est le lieu de la seconde main engagée. Acheter dans leurs boutiques, c’est consommer de manière éco-responsable et solidaire. Vous êtes respectueux de l’environnement et des personnes accueillies par l’association. Certes, il faut fouiller, chaque vêtement est unique, il n’y a pas toute les tailles mais le geste vaut le coup ! Et vous trouverez des vêtements, chaussures et accessoires pour toute la famille.

Les boutiques Ding Fring : même principe qu’Emmaüs, dans ces boutiques, vous achetez éco-responsable et solidaire car vous contribuez à créer des emplois pour des personnes en situation d’exclusion. Ces 73 boutiques réparties dans toute la France revendent les vêtements, chaussures, linge de maison, maroquinerie collectées par le Relais. Les prix mini sont garantis !

Les friperies : certaines sont tenues par des organismes caritatifs qui proposent des vêtements provenant de dons de particuliers. D’autres fonctionnent sur le principe du dépôt-vente. L’avantage des friperies, outre les prix, c’est le fait qu’on peut tomber sur des perles rares et vintages !

Sinon, vous savez d’où vient le nom ? De l’ancien français frepe « chiffon », issu du latin faluppa, « fibre, petite chose sans valeur ».

Les sites et marques en ligne qui vendent des vêtements éthiques & éco-responsables

 .

1. Les sites multimarques

Klow : la philosophie de cette marque est de promouvoir des « produits fabriqués avec engagement et simplicité […] pour l’environnent et pour notre santé ». Avant d’intégrer une nouvelle marque, l’équipe du site procède à un audit complet et détaillé pour vérifier que « chaque certification – des matériaux  utilisés jusqu’à la production – soient alignés avec [leurs] valeurs en termes d’écologie et d’éthique ». Voici les matières mises en avant sur leur site, que leurs marques partenaires doivent utiliser dans leurs vêtements et accessoires :

  • Le tencel® Lyocell,
  • Le coton bio,
  • Le lin bio,
  • Le chanvre,
  • Les vêtements recyclés,
  • Le piñatex,
  • Le cuir naturel avec teinture végétale,
  • L’airbag de voiture recyclé (certaines marques utilisent en effet cette matière pour sa texture solide, robuste, et fiable).
  • Le liège, produit durable issu des arbres de liège qui poussent sans l’utilisation de pesticides, d’irrigation ou d’élagage. Et la matière est résistante à l’eau.
  • Le polyester de bouteilles recyclées, si si ! Les fibres du Polyester peuvent être recyclées grâce aux bouteilles en plastique. Cette méthode réduit considérablement la consommation d’énergie et de CO2 et permet de recréer des matériaux presque indéfiniment.
  • L’aluminium militaire recyclé, aussi oui oui ! Grâce à la maîtrise du processus d’up-cycling, il est possible de redonner un sens aux objets de guerre tels que des bombes de l’ère de la guerre du Vietnam, des pièces d’avions ou autres débris d’aluminium.

Dressing responsable : le site met en avant le fait qu’il « se veut une source d’information fiable et ludique sur la mode responsable ». La fondatrice est partie du constat que l’idée reçue suivante était trop répandue : les vêtements écologiques « ne sont pas très beaux, souvent ringards et chers »Voici leurs critères de sélection des marques vendues :

2. Les marques plébiscitées par les blogs spécialisés

Ekyog : née en 2003, de la volonté de créer « une marque de mode respectueuse de la Nature et des Hommes », elle souhaite allier mode, éthique, respect et traçabilité. Cette marque française dispose d’une quarantaine de boutiques en France. Elle vend des vêtements avec les matières suivantes :

  • La soie,
  • La laine dont le Cachemire, l’Alpaga et le Mohair,
  • Le coton biologique certifié GOTS,
  • Le lin,
  • Le polyester recyclé,
  • Le Cupro,
  • Le lyocell et le modal provenant d’exploitations forestières gérées de manière durable,
  • Les fibres recyclées, dont l’intégralité du processus, du recyclage au tissage de la matière, est soumise à des règles strictes : recyclage de l’eau, utilisation de panneaux photovoltaïques, limitation des transports, compensation carbone.
  • Le cuir animal mais tanné avec des produits à base de plantes : écorces d’arbres, extraits de végétaux.

La Révolution Textile : marque toulousaine dont les valeurs fondamentales prônées par la fondatrice sont : la traçabilité, la fabrication locale et l’écologie. Elle privilégie les vêtements en lin. Voici ses engagements :

Shunkfunk : marque mi-espagnole mi-française née en 1996, qui encourage « à consommer d’une manière réfléchie et responsable ». Elle propose des vêtements en coton biologique, en polyester recyclé et en fibres de cellulose, de chanvre ou de rami. Une grande partie de sa production est certifiée GOTS et ses emballages sont biodégradables. Voici les matières privilégiées :

  • Le coton bio et fairtrade®,
  • Le polyester recyclé,
  • Le coton recyclé,
  • Le lyocell,
  • Le fil recyclé,
  • Le lin,
  • Le chanvre.

Elle propose également un programme de fidélité élaboré : une remise de 15 % sur la première commande ainsi que 10 % pour votre anniversaire, un cumul de point (1 € = 1 point) et un bon d’achat de 25 € tous les 250 points.

Leax : marque française née à Lyon en 2015 qui s’engage à minimiser l’impact de la fabrication de ses vêtements sur l’environnement en privilégiant les matières naturelles, bio ou recyclées. De plus, la fabrication est française. La marque s’engage aussi à ramasser 500 grammes de déchets dans la nature pour chaque produit acheté, grâce à un partenariat avec Mountain Riders.

Je vous en parle car j’ai été ravie de découvrir que la marque était lyonnaise mais par contre leur site internet ne fonctionne pas et je n’ai pas réussi à avoir des informations sur le fait qu’elle existe toujours belle et bien… dès que possible, je me déplacerai dans leur boutique.

 3. Poursuivre votre découverte

Si vous souhaitez poursuivre la découverte des marques proposant des vêtements issus de la mode écologique et/ou équitable, vous pouvez visiter les sites de : ModeticFilabioNatitikaEthos ParisDare GreenComptoir Bio Sud

Pour trouver encore plus d’adresses, la plateforme SloWeAre, qui se consacre à la slowfashion, met  à disposition un moteur de recherche pour trouver des marques éthiques autour de chez vous. Le blog Éloge de la curiosité propose aussi un annuaire de marques de mode éthiques.

.Et si vous voulez l’avis d’une bloggeuse qui a déjà testé et approuvé certaines marques de vêtements éthiques, écologique et abordables, (car comme vous, je découvre !), je vous laisse entre les mains d’Anaelle et de son annuaire de marques dans le paragraphe « Quelques marques éco-responsables et abordables » de son article « Où acheter des vêtements éthiques, écologiques ET abordables ? », sur son blog La révolution des tortues.

En conclusion

Vous voilà maintenant armées de multiple adresses, bon shopping éthique et éco-responsable !

Vous aimez cet article ?

Dites-le en commentaire et partagez-le autour de vous !

ou acheter des vêtements éthiques

Crédits photos :

Photo de couverture : designed by Freepik

Photo fleur dans poche de jean : designed by Freepik

Gifs : giphy.com

.

Hashtags-clé :

#vetements #vetementethique #cotonbio #matieresrecylcees #ecoresponsable #magasinethique #fairelesboutiques #soldes #campagnepublicitaire #marketing #consommation #consommer #surconsommation #surconsommer #changersonmodedeconsommation #vivreautrement #slowconsommation #slowlife #ralentirlerythme 

Céline

Home organiser & Blogueuse

Trentenaire hyperactive, je suis passionnée par l’organisation, le désencombrement et la revente d’occasion. Home organiser, je tiens ce blog pour partager mes conseils avec vous.

Le but : vous faire gagner en qualité de vie et en sérénité, en rendant l’organisation et le rangement passionnant !